L’ostéopathie qu’est-ce que c’est ?
L’ostéopathie est basée sur l’idée que le corps a une capacité d’autorégulation et d’autoguérison. Le rôle de l’ostéopathe est de faciliter ce processus en travaillant manuellement sur le système musculo-squelettique du patient.
Définition brève de l’ostéopathie
L’ostéopathie relève de la médecine alternative. Elle prend en charge les troubles musculo-squelettiques, c’est-à-dire des problèmes qui touchent les muscles, les os, les articulations, etc. Elle repose sur l’idée que toutes les parties du corps sont interconnectées. Le bon fonctionnement de l’ensemble du corps dépend de cette interconnexion. De ce fait, l’ostéopathie ne se contente pas de traiter la zone douloureuse : elle cherche à rétablir l’équilibre général du corps.
Les méthodes de l’ostéopathe
Les ostéopathes utilisent des techniques manuelles : la palpation, la pression, le massage et la manipulation des muscles et des articulations. La palpation est une technique consistant pour l’ostéopathe à utiliser ses mains pour sentir les structures et les textures sous la peau. Cela lui permet de détecter des zones de tension ou de déséquilibre dans les muscles, les ligaments et les autres tissus. La palpation aide à évaluer l’état de santé des tissus et à localiser les zones nécessitant un traitement.
La pression consiste pour l’ostéopathe à appliquer une pression contrôlée sur certaines parties du corps pour relâcher les tensions et améliorer la mobilité. Cette technique détend les muscles, réduit les points gâchettes (trigger points) et améliore la circulation locale.
Les techniques de massage sont utilisées pour détendre les muscles, améliorer la circulation sanguine, à stimuler le système lymphatique et à atténuer la douleur. Le massage débarrasse le corps des toxines, guérit les inflammations et les tissus.
Les manipulations articulaires et celles des muscles consistent en des mouvements doux et dynamiques. Elles rétablissent la mobilité du patient et reforment l’alignement des articulations. Les manipulations sont, par exemple, des mouvements doux d’étirement ou, dans certains cas, des ajustements rapides et précis. Ces techniques engendrent souvent un « craquement » audible et parfois impressionnant. C’est le résultat de la libération de gaz accumulé dans l’articulation.
Histoire de l’ostéopathie, ses difficultés et ses limites
L’ostéopathie a été fondée aux États-Unis à la fin du 19e siècle par un médecin nommé Andrew Taylor Still. Il a développé cette méthode en réponse à ce qu’il considérait être les insuffisances de la médecine. John Martin Littlejohn est l’un des premiers disciples de Still. Il a joué un rôle clé dans le développement de l’ostéopathie en Europe. Enfin, William Garner Sutherland est le père de l’ostéopathie au niveau du crâne.
La reconnaissance de l’ostéopathie par le corps médical varie selon les pays. En France, comme dans de nombreux autres pays, l’ostéopathie est reconnue et réglementée. Cependant, elle est souvent considérée comme une médecine complémentaire plutôt que conventionnelle. En France, l’ostéopathie a commencé à se développer au milieu du 20e siècle. Elle est officiellement reconnue par l’État français en 2002.
L’une des difficultés de l’ostéopathie est qu’elle repose largement sur le ressenti et l’expérience du praticien. Elle peut être moins efficace pour des problèmes de santé complexes qui nécessitent une intervention médicale ou chirurgicale. De plus, l’efficacité de l’ostéopathie peut varier d’une personne à l’autre.